La méthodologie DMAIC trouve ses racines dans le cycle PDSA : « planifier, faire, étudier, agir » développé par le statisticien Walter A. Shewhart des Bell Laboratories dans les années 1930. Mais la technique telle que nous la connaissons aujourd’hui a été façonnée par certaines des plus grandes organisations au monde telles que Toyota, Motorola, GE et Ford Motor Company. Voici les meilleures raisons de faire une démarche DMAIC.

Pour définir les opportunités d’amélioration

Au cours de cette phase, il est important de sélectionner les opportunités d’amélioration les plus critiques et les plus percutantes. Cette phase consiste également à cartographier le processus, l’orientation, la portée et l’objectif ultime de l’entreprise ou de l’organisation, ainsi qu’à comprendre comment le problème affecte toutes les parties prenantes. La façon de relancer un cycle DMAIC consiste à rédiger l’énoncé du problème. Les autres étapes critiques à ce stade sont :

• Identifier les opportunités à fort potentiel d’amélioration
• Décrire la portée du projet
• Créer une carte de flux de valeur VSM pour documenter chaque étape du processus
• Développer une stratégie pour identifier les besoins des clients
• Identifier toutes les parties prenantes
• Estimer l’impact et l’achèvement du projet
• Identifier et documenter les opportunités commerciales
• Dégager d’autres processus connexes

Une phase de définition réussie vous aide à avancer avec des objectifs et un calendrier clairs et bien définis pour l’achèvement du projet.

Pour mesurer la performance du processus

La phase de mesure est l’endroit où les lignes de base sont établies pour évaluer les performances d’un processus donné. Sans avoir de solides repères de comparaison, il est difficile de suivre les améliorations.

Ainsi, à ce stade, il est important de développer les méthodes de collecte de données à utiliser pour mesurer le succès et reconnaître les indicateurs d’entrée, de processus et de sortie. C’est à ce stade que la démarche DMAIC fiable est nécessaire afin de recueillir et d’examiner les données sur l’état actuel. L’utilisation d’outils de gestion visuelle tels que les graphiques de contrôle, les graphiques à barres et les graphiques de déroulement, etc. peut vous aider à obtenir de meilleurs résultats à ce stade.

Pour identifier les causes des problèmes

Au cours de cette phase, votre objectif est d’identifier et de tester les causes sous-jacentes des problèmes pour vous assurer que l’amélioration se produit en profondeur, là où les problèmes proviennent.

Ainsi, il est important de faire une analyse complète des causes profondes (RCA), qui couvre un large éventail de techniques et de méthodologies, y compris l’analyse des changements, les événements et l’analyse des facteurs de causalité, et le modèle de résolution de problèmes et de prise de décision. C’est à ce stade qu’on fait une analyse des modes défaillance pour identifier tous les problèmes possibles, les inefficacités, les défauts et les lacunes.

Pour apporter des améliorations

Une fois l’analyse effectuée et les données devant vous, il est maintenant temps de commencer à apporter des améliorations. A ce stade, il faut réfléchir et proposer des idées de solutions et décrire une solution de test et un plan. Une fois que les changements sont en place et qu’ils résolvent avec succès les problèmes pour améliorer vos opérations, il est temps de maîtriser le processus pour assurer son efficacité à long terme.